Vaisselles
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Cathégorie : Simple.
Janvier rangé au placard, avant même que 2011 démarre, déjà en retard...
Plié le beau sapin dénudé de ses aiguilles et de toutes ses belles guirlandes, boules agglomérées, plastique fondu. Surlendemain de gloire, le roi du salon, qui ne fut que quelques jours, se retrouve sur le trottoir, compagnon de clochards, barbe de noël en nids de pigeons, malheureux rennes au foutoir de l’ avenue Chanzon...Plus de fêtes et plus de flonflons.
Mais avant même que cela ne cesse, passent les petites barres, gravées en jours, en mois et en saisons, qui roulent encore une fois de plus sur des engrenages en graviers ressorts, les aiguilles d’une horloge qui atterrissent, encore, sur le prochain chiffre qui suit, luit, sort, certains, déjà en 2012, pensent écraser dans une galette de bouse, des petites statuettes congénères en élections.
Voici l’effet vrillé des fées vrillées qui n’ont plus de sens. Eh, oui. Dans quel sens passe le mois de janvier si l'on inverse le sens de l' an ? Vers celles allant, de long en large versets de vers ? Ces revers de sabliers, boules de verres ensablées mis à l'envers, mal renversés, irenversants et renversants me bouleversent (Agnes Obel). Si telle est une exubérance de se croire encore l’an dernier, ne fut, est ce que demain fit (James Vincent McMorrow) ?Avant d'antan (Mazzad Café) ? Et d'hier (Patrick Watson) ? Résolutions ? Révolutions ?
Avant de partir... Prenons le temps d’écouter, sans règles, ni réglets, la musique d’un temps présent, passé, futur, biens accordés pour une éternité (the Ansion). D’un calme apaisant , si devant eux, sans cesse, est un temps permanent, alors, prenons à l’inverse celui qui nous recule (American Dollar). Un temps soit il, de bonne figure, préemptant chaque demi-mesure d’un quart de temps (Erik Truffaz). Le taon, soit il un peu déplumé de son crédule, n’étant soir, il peut, à peu, prendre l’avancement de sa petite pendule (Arlt)…Un temps pour prendre le temps d’écouter sous le crépuscule, ce que j’enviais, moi, petit être tout minuscule, écoutant de la musique, tranquillement allongé dans ma bulle, avant d' être tiré en tirades, triades précapitolines, divinités de cariatides, froides et mélanqueuses qui ne veulent rien dire… M’arsouilles-je ? Demain sü.
(S'b. Jan/Fév.2011)
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