Bal
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Cathégorie : Sorties
Est-ce que dans mes excès de zèles sait-on si elles sont devenues toutes folles ?
Mon exaltation est partie au bal de la radio danser le boogie woogie, qu’est ce qu’il m’arrive, qu’est ce qu’il se passe ? Ca y’est, c’est fini, je veillis ? De tous les ballets, mes idées dansent la valse. Impossible de les saisir, paumé en plein vol, je n’arrive plus à les retenir. Tout tourne en rond, ça ne va pas, j’vais m’évanouir, viennoiserie, je vais vomir. Est ce que dans mes excès de zèles sait-on si elles sont devenues toutes folles ? Si je me rappel du do et du la, tout est parti dans une drôle de rumba et pourtant...Dans une musique qui tourne sans cesse, les souris dansent, elles jouent au cha cha cha avec moi. Habillées de vyniles, elles se languissent, elles se trémoussent, elles se dandinent, elles se courbent, elles se penchent, elles se déhanchent tellement que je n’arrive plus à les rattraper dans ce rock-pop acrobatique en compact disc. Coeur de pierre qui roule, dépassé par la rythmique moderne maboule, ce qui était fantastique n’est plus magique, en mp3 je suis une brique. Sur les pas du tempo, tango, po-go, populaire, je suis soumis et déçu de succomber à leurs dévolues, je me noie. Pourtant, sans elles je ne suis rien. Plus de partenaires, plus rien. Mon coeur fait le tango, il ne joue plus de la samba, c’est la cata. Mazurka ! Bazurka ! Elles se jouent de moi ! Et moi, à la vodka, je suis ivre de désarroi. Reines des soirées parties cassettes, elles veulent faire un break dance salutaire, bouger, voyager, dans une roulotte de Dj. C’est bien cocasse, c’est folklorique à en être même devenu hippique, tu sais, les bals pendant la crise, c’est historique. Je les vois de loin qui font du bringue à Charleston, j’te jure ce mec, j’ le pasodoble. Elles exagèrent, c’est vraiment le zouk, comment veux tu que je m’abandonne à la lambada là bas à Babylone ? Baby au bal , ça me déraisonne le gramophone. Salsa salope, veux tu bien revenir ! Hip-hop, allez ! Allez ! Allez plus vite ! Je ne vais pas non plus faire ma bachata, si c’est mambo, c’est la broca ! C'est con, certainement, elles ne reviendront pas, ça ne t’étonne pas ? Ok, ça va... En un con, ton du définitivement seul, je n’ai plus qu’à me popping, locking la house de honte avec mes collants et mon tutu blanc classique, en essayant de me racheter.. De la musique.
(S'b. Déc.13)
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