Fleurs

Publié le par Göramy Sü

 

carreliengoramysu

Cathégorie : Muguet.

modele fousMai des mots en points de Mai sage…


Acidulé, mai empoigne des mots dans sa cage à camisole en bandes rayées et s’ouvre sous les veines au monde la vaste porte qui nous enferme, nous pourris, nous empoisonne et nous meurtris. Allant venant dans une pièce en bandes rigoles et rigides d’un tapissier de blanc clouté de passages, à niveau d’une guitare étui, costard d’ange, carabe éthique, marchant mallant, il n’existe pas dans ce milieu unique de vie sans voyage, d’îlot de gare sans train ni harnais de bagages. C’est un milieu inaturel sans action normative, de règles inhumaines attachées à un lit de hasard. Zinc de flibustier métal en écusson orné, monté d’un matelas en éventail et d’un édredon trempé, n’ayant vue unique que sur une seule fenêtre , barrée de grillages , à enfermer les oies dans un rectangle zébré, grillé d’un ciel azur.  De la seule lucarne à lorgner, le pied  judas cruel d’un œil de sourd sur un quai de mai sage imagé, défigurant à mettre pâle des bons hommes arrondis, globuleux, modules d’une figure pointant le nez à l’entrée des closes portes, dont la sonnette en sonnerie, bouton d’or appuyé,  hennie d’un doigt de sons de cloches, de celui ou celle attendant que, d’alarmes insistées, volupté en magicienne contée, vienne ouvrir la porte des mai de mers et veiller.

Vague tsunamique innocente et assassine qui s’acharne sur le pauvre monde au destin de ces hommes qui, béats, observent et agrippent la claque de la nature submergée de sa pollution à en jamais finir, de son avidité, de sa richesse et de sa paresse. Le mai trop môme bat les rythmes d’une saccade de barricades en jerricanes, de feu de voies lacérées. Répartie d’une machine ferraille, friche folle lancée à vive. Va et vient allant toujours plus. Encore plus, c’est bon. Vas-y …Viens…Viens…Viens vite… Encore, encore plus vite… Encore… Jusqu’à gicler en pluies acides, fétides, graciées, graissées, grimaçantes et consternées de la saccadé rythmique, badaboum en quatre temps : Tic, Tac, Boum et puis… Pchit….
Mai jouit sans fausses joies dans ce monde qui débande en bites d’abrutis d’un phallus, phalange, rigide, à trop bander trop fort. De couilles remplies jusqu'à l’anus d’extases à croire que, jusqu’à l’accroitre toujours plus haute, toujours plus grande, toujours plus forte et de l’ériger en maitre régné, de glandes à glands sucrés, salés, sucés, jusqu'à la mort d’un sang, afflue un muscle de Thor. Les régiments de queues défilent toujours plus fortes au rang du blanc de blanc en head skin, du noir de black en racine, de l’asiatique violet, nucléo-factice, et de ce peau rouge, indie, indien, indé nature qui, en troupeaux de bêtes imbéciles, se poussant râlant à se jeter sous un casque drôle de métisses, fais le choix du trou profond, puits plissé réglisse, verdâtre de pisses, chaos scatophiles en porte croix gammées, kamikazes extrémistes de tous veaux, morts gazéifiés ressortis en défilés de sorts, gris-gris de murs rigides en frontières de blockhaus forts.

Mois de gris profond d’un mai oracle, moral ocre, je hisse la lisse de ma laisse décapitante de ce qui mai lasse les gens. Gens de gentes lâchés, en pleine nature d’harmonies tranquillisantes, errantes, itinérantes, captivantes et heureuses…Comptants les coups : une, deux, trois… Dans une pièce ardente permanente d’un temps théâtre de sorte que, avant d’avoir poussé la porte de l’apothicaire Jules, à joindre des rimes, entre eux, les imbéciles, ressortent en guignols et fleurissent à aimer en mai… Tend de la musique...

 

(S'b. Mai. 2011)

modele presentation mai modele folle modele voleaudessus-copie-1 modele hopital copie

cercle-copie-2.jpg Sélection : 05.2°1I A
Tous les Articles



profilgoramy dj ok
Göramy Sü

Publié dans Articles

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article